Aviation Italie Macchi M 72 Bracciano

Macchi MC 72

Maquette SMER. 1/48°

Claude DIACONO


 

Bonjour à toutes et à tous

Je vous présente quelques photos de mon interprétation de la maquette du Macchi MC 72 de SMER. Cela faisait longtemps que je souhaitais faire cet avion, pour la ligne duquel j’avais craqué. Oui mais voilà, les kits sur le marché ne sont pas légion. Je me suis rabattu sur la maquette de SMER.

PETIT HISTORIQUE :

Pour ceux que cela intéresse, je vous donne le lien vers un article sur WIKIPEDIA relatant la genèse et l’histoire opérationnelle de cet hydravion. : http://fr.wikipedia.org/wiki/Macchi_M.C.72

Le Macchi MC.72 était un hydravion expérimental conçu et construit par l'avionneur italien Macchi Aeronautica.  Après une période durant laquelle l'avion connut de nombreux problèmes mécaniques, provoquant la perte de deux pilotes d'essai, l’appareil, après 35 vols, répondit finalement aux attentes le 10 avril 1933, jour où fut établi un record du monde de vitesse (sur l'eau) avec une vitesse de 682 km/h.

Le développement continua car les concepteurs de l'avion pensaient qu'ils pourraient passer la barre des 700 kilomètres par heure. Cet exploit fut réalisé le 23 octobre 1934 lorsque l’’adjudant AGELLO pilota  l'avion à une vitesse moyenne de 709 km/h sur trois passages.

Ce record reste la plus grande vitesse jamais atteinte jusqu'à aujourd'hui par un hydravion à moteur à piston. Après ce succès, le MC.72 ne vola jamais de nouveau.

 

LA MAQUETTE :

Je me suis donc  rabattu sur la maquette de SMER, faute d’une maquette aux standards actuels. Le prix (moins de 10€) laissait présager que le kit ne serait pas hyper détaillé. Mais le choc a quand même été rude à l’ouverture. Oubliez les TAMIGAWA et autres. On a affaire à du minimaliste, du plastique de mauvaise qualité, des gravures disons…surprenantes, un niveau de détail proche du zéro absolu et des ajustements catastrophiques. Au vu du contenu de la boîte, d’aucuns de mes camarades ont pronostiqué un abandon plus ou moins rapide, mais inéluctable, du projet…

LE MONTAGE :

J’ai commencé par fabriquer de toutes pièces un poste de pilotage sommaire (on ne voit pas grand-chose de toute façon une fois le fuselage fermé) pour remplir le vide d’origine et percer les emplacements des échappements, figurés par une simple gravure.

L’assemblage du fuselage, la mise en croix et le montage des flotteurs avec leurs mats ont nécessité le recours à des truelles de mastic et des heures de ponçage. Afin de faciliter les opérations de peinture, j’ai  monté deux sous ensembles : l’avion d’une part, l’ensemble flotteurs d’autre part, en procédant à de nombreux ajustements à blanc pour que les deux sous ensembles veuillent bien suivre le même cap, ce qui était loin d’être gagné en l’absence de tout tenon et/ou détrompeur… Les morceaux de plastique grossiers censés figurer les barres de liaison entre les flotteurs  et le haubanage ont été remplacés par de la corde à piano.

Arrivé à ce stade s’est posée la question de la représentation des radiateurs, élément majeur de l’avion puisque présents sur les ailes (intrados et extrados), le fuselage et les flotteurs. La gravure ne me satisfaisant  pas, j’ai résolu de les faire en scotch auto collant, gravé avec une aiguille. Les radiateurs des flotteurs et du fuselage ont été posés en prenant comme repère la gravure d’origine. Pour les ailes, la sur épaisseur induite n’était pas satisfaisante. J’ai donc poncé l’intégralité des ailes et les ai entièrement recouvertes de scotch alu, préalablement gravé. Après peinture, il n’ya plus eu qu’à (façon de parler) assembler le tout.

La peinture a été faite avec des Aqeuous hobby color, diluée à environ 50%. Il s’agissait de mon 2° essai de peinture à l’aérographe ( UTOPIA double action) et la marge de progrès est conséquente…

Pour la présentation, je ne souhaitais pas faire quelque chose  de « classique » pour un hydravion, i.e. sur un plan d’eau.  Après réflexion j’ai décidé de le représenter tel qu’il est exposé au musée de BRACCIANO, sur un chariot, flanqué d’un panneau explicatif et d’un tableau sur chevalet rappelant l’exploit de l’ADJ AGELLO.


Le chariot, le chevalet et le panneau d’informations ont  été réalisés en carte plastique.  Pour le panneau, j’ai fait un montage d’articles et de photos glanés sur le net sur une diapo POWERPOINT. Ensuite, j’ai photocopié en réduisant jusqu’à obtention de la taille voulue.  Les pieds sont en fil de cuivre chauffé et mis en forme avec des pinces. Pour le tableau, j’ai tenté de le reproduire avec des peintures à l’huile.

Restait à trouver un socle pour cet avion méditerranéen : un morceau d’olivier poncé et vernis a fait l’affaire.

 

Photoscopes de cet avion sur Maquetland
Photoscope 1
Photoscope 2