Aviation France Mirage III C

Mirage IIIC.

Maquette Eduard, 1/48°

Claude Diacono

Voici mon interprétation d’un avion mythique entre tous, le Mirage IIIC. Il s’agit de la maquette Eduard.

 

La maquette est superbe, finement gravée, mais non exempte de défauts :

Le premier qui saute aux yeux est que les demi-fuselages sont vrillés. Résultat, quand vous faites un montage à blanc, vous avez soit les 2 moitiés du nez soit les 2 moitiés du croupion qui partent chacune de leur côté. Il faut donc coller le fuselage par étapes, en commençant par le croupion et, quand la colle est bien sèche, en finissant par le nez en le contraignant.

De par la conception de la maquette, la partie inférieure  du fuselage est trop étroite, provoquant un gouffre entre le fuselage et les ailes. La solution consiste à coller 2 entrecroises pour forcer l’écartement du fuselage, ce qui réduit considérablement le travail de mastico poncage.

Le canal de combustion est lisse. Or le vrai est ondulé. Pour ma part, j’ai remédié au problème en collant des bandelettes de pot de « petit suisse ».

Pour le reste je me suis contenté d’installer les durites de frein en fil de laiton et j’ai détaillé la baignoire, la casquette et le siège avec de la carte plastique, du coton tige étiré, du fil de laiton et de l’alu auto collant.

 

Peintures  ALCLAD sur base noire brillant de la même marque. Je me suis essayé à reproduire les légères traces d’échauffement au niveau de la tuyère, visibles sur quelques clichés d’époque.  Aérographe réglé à moins d’un bar, et pulvérisation de très près d’un mélange white aluminium et steel ALCLAD là aussi.

Quelques nuances différentes sur quelques panneaux, en s’inspirant de photos de la machine réelle, donnent un peu de vie à cette livrée métal.

 

Les décalques sont de bonne qualité et réagissent bien aux assouplissants. Tant  mieux, car  il en a fallu une bonne dose pour les décalques des entrées d’aire et pour celles de la dérive. Ils sont emprisonnés entre deux couches de vernis brillant.

 

La patine se résume à un jus de peinture à l’huile « gris de payne », diffusé dans la gravure.

 



Photoscopes de cet avion 
Mirage III CJ Israël
Mirage IIIC Montélimar
Mirage IIIC Toulouse